Samedi 5 février la lune atteindra son climax dans le signe du Cancer et plus particulièrement dans la demeure lunaire Ashlesha symbolisée par un serpent enroulé sur lui même.

Les serpents sont connus pour être des animaux très intuitifs mais aussi très susceptibles et leur venin peut avoir une action autant nocive que bénéfique. Des études ont été réalisées pour démontrer les bienfaits du venin de serpent pour des personnes atteintes de cancer. On dit que seuls l’usage et le dosage distinguent le poison du remède.

Une pleine lune est chargée d’une forte énergie créative, un moment d’expansion où nous pouvons récolter les fruits d’un travail d’introspection réalisé lors de la nouvelle lune.

Cette lune en Ashlesha est dotée d’un fort pouvoir curatif, projetant sa lumière sur ce qui agit comme du poison envers notre bien-être, notre équilibre mental et physique. Quel type de venin nourrissons-nous ? Ce peut être du ressentiment, de la jalousie, de la haine ou encore des médisances envers nous-même ou envers autrui.

Il est temps de faire peau neuve telle la mue du serpent et cette lune nous incite à poser de la conscience sur toute forme de toxicité et à métamorphoser le venin en nectar divin.

C’est de l’ombre que surgit la lumière et nous avons tout à apprendre de notre obscurité intérieure. La jalousie nous révèle ce à quoi nous aspirons vraiment mais que nous ne nous autorisons pas. Le ressentiment, une blessure qui n’aurait pas encore été pardonnée. La médisance, de l’insécurité et un manque d’estime de soi.

Tels des charmeurs de serpents, nous sommes invités à jouer d’une mélodie hypnotique afin de dompter notre énergie vitale, appelée aussi Kundalini, pour la guider vers l’expérience du bonheur en nous-même mais aussi autour de nous.

Cette lune reçoit également la protection de Jupiter, planète d’expansion, de croissance et d’abondance, renforçant d’autant plus la puissance thérapeutique de cette pleine lune.